Moine copiste écrivant

Moine copiste écrivant


Moine copiste
Assis sur un siège pliant, coiffé d'un bonnet de laine, vêtu d'une longue robe de bure à gros plis, le copiste trace, au pinceau, des caractères similaires à ceux qu'on aperçoit en haut et à gauche. Il a placé son rouleau de parchemin sur un pupitre. A portée de la main, sont les bouteilles d'encres de différentes couleurs, et au mur, des godets de peinture pour les enluminures. Des manuscrits à fermoirs de cuir l'entourent.

Les manuscrits étaient rares et chers. Aussi le travail du copiste était-il très estimé, témoin cette légende :
« ...II y avait dans un couvent, un moine qui avait trop souvent manqué à la règle de la maison ; l'abbé lui pardonnait cependant beaucoup d'erreurs dans sa conduite, car il savait écrire, et il était assidu au travail, et il copia, une grande partie de l'Ecriture Sainte. Bien lui en prit, comme on va voir. Il mourut ; aussitôt les démons réclamèrent son âme ; mais alors, les anges prirent sa défense, ils montrèrent à Dieu l'énorme livre que leur client avait copié, et chaque fois que les démons énuméraient un péché de l'âme qu'ils convoitaient, vite, les anges mettaient en regard une des lettres du livre. A la fin, le nombre des lettres se trouva de beaucoup supérieur à celui des péchés commis par le pauvre moine... »

Certains manuscrits possèdent des miniatures qui sont de véritables chef-d'œuvre, tels « Les Très Riches Heures du Duc de Berry »


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